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Création d’un institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’IA
C’est au moment où s’ouvre à Paris la Semaine pour l’action sur l’IA que le Gouvernement annonce la création de l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA) afin d’étudier scientifiquement les effets de cette technologie, y compris en termes de sécurité. Cet institut a pour mission de fédérer les grands acteurs nationaux spécialisés dans ce domaine et déjà existants.
Pendant près d’une semaine, du 6 au 11 février 2025, Paris accueille toute une série d’événements ayant tous pour objectif de « renforcer l’action internationale en faveur d’une intelligence artificielle au service de l’intérêt général ». Cette semaine sera notamment rythmée par des journées scientifiques, un week-end culturel, un Sommet international au Grand Palais et une journée dédiée aux entreprises. Dans ce contexte porteur est créé l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle.
Prévenir les risques inhérents à l’IA
La France souhaite se placer parmi les champions mondiaux de l’intelligence artificielle. Pour agir concrètement dans ce sens et conformément aux priorités établies en mai 2024 par la Déclaration de Séoul pour une IA sûre, novatrice et inclusive, déjà adoptée par la France, l’Union européenne et plusieurs autres pays, la France annonce le lancement d’un Institut national consacré à l’évaluation et la sécurité de l’IA, « garantissant ainsi la sécurité nationale dans ce domaine ».
Comme l’explique en effet le ministère de l’économie, l’État français, « dans sa volonté de soutenir le développement de l’intelligence artificielle et d’accompagner la transformation de l’économie qu’elle induit, contribue à étudier scientifiquement l’ensemble des effets de cette technologie, y compris en termes de sécurité ». Il est donc apparu nécessaire, ajoute le ministère, de développer « des outils qui en garantissent la sécurité, afin de soutenir son développement et d’encadrer son utilisation dans des secteurs sensibles tels que la médecine, l’éducation, l’industrie ou l’information ». Le soutien à l'innovation dans le champ de l’intelligence artificielle, « doit ainsi aller de pair avec l’anticipation des possibles risques inhérents à cette nouvelle technologie ».
Promouvoir la sécurité et l’inclusivité
Cette anticipation des possibles risques est chose faite avec la création d’un Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA) grâce auquel le Gouvernement entend matérialiser son engagement en faveur d’un développement maîtrisé de l’IA « dans un cadre de confiance et de sécurité ».
Cet institut a en effet pour mission de fédérer, sans pour autant créer une nouvelle structure juridique, les acteurs nationaux de l’évaluation et de la sécurité parmi lesquels l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA), le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE) et le Pôle d’expertise de la régulation numérique (PEREN). Le nouvel INESIA, souligne encore le ministère de l’économie, permettra à la France de « jouer pleinement son rôle au sein du réseau international des AI Safety Institutes ». Aux côtés de nombreux autres pays (Canada, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Kenya, Singapour, Royaume-Uni) et de la Commission européenne, l’INESIA travaillera à « promouvoir la sécurité, l’inclusivité et la confiance dans l’IA ».
Construire un cadre de confiance
C’est dans ce contexte que se situe la Semaine pour l’action sur l’IA dont le point d’orgue sera un Sommet international, co-présidé par la France et l’Inde, qui est organisé au Grand Palais à Paris. Il s’agira ici d’établir « un cadre de confiance partagé pour ne retirer que les opportunités des nouvelles technologies, et ainsi permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation ».
Le Sommet s’ouvrira ainsi le 10 février par un Forum qui réunira d’importants acteurs mondiaux de l’IA (gouvernements, entreprises, chercheurs, artistes, acteurs de la société civile, journalistes). Cette première journée du Sommet prendra la forme de conférences, tables-rondes ou présentations, qui mettront en avant « les solutions permises par l’IA » au cours de rencontres et de discussions entre ces participants du monde entier, qui seront réunis pour la première fois dans un même lieu.
Le Sommet des chefs d’Etat se déroulera pour sa part le 11 février, avec une session plénière rassemblant les chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des personnalités internationales. Ensemble, « ils échangeront sur les grandes actions communes à mettre en œuvre en matière d’IA ». En parallèle, toujours le 11 février, une centaine d’évènements liés au Sommet seront organisés pour les acteurs de la société civile et les entreprises ainsi que des « événements dédiés à l’IA et la démocratie, à l’impact environnemental de cette technologie, à la manipulation de l’information, ou encore à la cybersécurité ».
Pour en savoir plus
- sur l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle :
https://presse.economie.gouv.fr/le-gouvernement-annonce-la-creation-de-…
- sur la Semaine pour l’action sur l’IA :
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