JO de Paris 2024 : le sacre des étudiants sportifs de haut niveau

Dans ce qui restera peut-être comme les « plus beaux Jeux de l’histoire », selon la presse étrangère, les étudiants sportifs de haut niveau ont été très présents sur les différentes marches des podiums. Sur un total général de 64 médailles, obtenues en individuel ou par équipe dans 27 disciplines au cours de ces JO, un record pour la France, les athlètes étudiants en ont en effet rapporté 34. Ces JO de Paris 2024 ont d’ailleurs été « les jeux de tous les records pour la France » : la France a été classée 5e mondiale pour le nombre de médailles (pour la première fois depuis 1996) et première au niveau européen en classement et en volume de médailles.

34 médaillés étudiants dans 17 disciplines

« Sportifs de haut niveau, ces étudiantes et étudiants sont nos champions de demain... et d'aujourd'hui ! ». Comme l’écrit le ministère, ce sont en tout 262 sportifs « se déclarant étudiant en France et bénéficiant du statut de sportif de haut niveau » qui ont été sélectionnés aux Jeux olympiques de Paris.

Parmi ceux-ci, 12 médailles d’or sont venues récompenser des étudiants dans quatre disciplines : en volley-ball (Théo Faure) ; en canoë-kayak (Nicolas Gestin) ; en taekwondo (Althéa Laurin) ; en judo en équipe (Romane Dicko, Joan Benjamin Gaba, Maxime-Gaël Ngayap Hambou) et au rugby à 7 (Nelson Epée, Théo Forner, Jefferson-Lee Joseph, Varian Pasquet, Andy Timo et Antoine Zeghdar).

Pour décrocher leur médaille d’argent, 13 étudiants se sont distingués dans sept disciplines : en escrime (Sara Balzer, Marie-Florence Candassamy) ; en canoë-kayak (Titouan Castryck, Angèle Hug) ; en tir à l’arc (Thomas Chirault) ; en judo (Joan Benjamin Gaba) ; au tir (Camille Jedrzejewski) ; en athlétisme (Cyréna Samba-Mayela) ; au basket-ball (Dominique Malonga, Sarah Michel Boury, Iliana Rupert, Jules Rambaut et Timothé Vergiat).

Enfin, pour les médailles de bronze, neuf étudiants sportifs ont brillé dans six disciplines : au tir à l’arc (Lisa Barbelin) ; en judo (Shirine Boukli, Romane Dicko, Maxime-Gaël Ngayap Hambou) ; en surf (Johanne Defay) ; en escrime (Sébastien Patrice) ; en natation (Maxime Grousset, Yohann Ndoye Brouard) et en tennis de table (Alexis Lebrun, le grand frère de Félix, lui aussi médaillé à 14 ans).

D’autres performances à saluer

Médaillés ou non, d’autres sportifs ont concouru sans démériter, même s’ils n’ont pu cette année décrocher de titre olympique. Du côté des alumni, étudiants ou anciens étudiants internationaux en France, on retiendra ainsi la présence au cours de ces Jeux de Hugues Fabrice Zango (Université d'Artois), porte-drapeau du Burkina Faso. Médaille de bronze à Tokyo, l’athlète a atteint pour cette olympiade la finale du triple saut (en 5e position). De même, son compatriote, Faysal Sawadogo (Université Grenoble Alpes), est arrivé en quart de finale de taekwondo. En ce qui concerne enfin l’équipe des réfugiés, Jamal Valizadeh, d’origine iranienne, ancien étudiant de l’Université de lorraine, a participé pour sa part aux huitièmes de finale en lutte gréco-romaine.

A noter enfin, parmi les autres performances à saluer, celle de l'escrimeuse franco-algérienne Zohra Kehli (Sorbonne Université), qui a représenté l'Algérie dans les épreuves de sabre. 

Un  engagement ministériel fort

Comme le souligne encore le ministère de l’enseignement supérieur, cette forte participation des étudiants-athlètes aux Jeux olympiques est une « formidable mise en lumière des pratiques sportives étudiantes ». Car, poursuit le ministère, au-delà des sportifs de haut-niveau, « c’est la pratique de l’ensemble des étudiants qui est favorisée ». 

Le ministère de l’enseignement supérieur s’est en effet engagé, en collaboration avec celui des sports et avec l’ensemble des conférences d’établissements, à signer une feuille de route en faveur du sport universitaire. Celle-ci a pour but d’installer « encore davantage l’activité physique et sportive au cœur des campus et de la vie de nos étudiants ». Une stratégie interministérielle qui se traduit notamment par la création et la rénovation d’installations sportives, l’organisation d’événements sportifs ou encore la prise en charge du coût d’une licence sportive grâce à la Contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC).

Rendez-vous maintenant le 28 août avec d’autres athlètes de France et d'ailleurs pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024 !