
International final of the My thesis in 180 seconds: four doctorate students under the spotlights
The ninth international final of the My Thesis in 180 Seconds contest, held in Rabat, Morocco, on 5 October, has crowned four young doctorate students. A French doctorate student, Camille Lakhlifi, came first on the jury list, followed by a Belgian representative and his counterpart from Burkina Faso, while the prize of the public went to a Moroccan doctorate student.
Camille Lakhlifi, Maëlle Bottin et Tégawindé Vanessa Rosette Boro ont ainsi remporté respectivement les 1er, 2e et 3e prix du jury et Hajar Akhoutir a quant à elle obtenu le prix du public du concours international Ma thèse en 180 secondes, créé en 2012 en France et inspiré du concours australien Three minute thesis.
Ma thèse en 180 secondes est un concours de vulgarisation scientifique qui se déroule en plusieurs étapes dans chacun des pays francophones et francophiles participants (avec des sélections régionales et nationales), débouchant sur une compétition internationale. La finale internationale est organisée sous l’égide d'un Comité international, composé des représentants des institutions qui organisent la finale du concours sur leurs territoires, et qui accueillent, à tour de rôle, cette compétition internationale.
Des finalistes issus de toute le francophonie
En France, c’est le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et France Universités (association des Présidents d’université) qui organisent ce concours, réservé aux doctorantes et doctorants francophones, pour mettre en avant « leurs qualités de communication, leur enthousiasme, leur passion pour la recherche », au cours d’un « événement ludique qui s’adresse au public le plus large ».
Sélectionnés au terme de compétitions organisées dans chacun des pays participants, les 20 finalistes issus de toute la francophonie ont disposé de trois minutes pour faire découvrir au public (présent sur place et en ligne) l’objet de leur recherche. Comme le soulignent les organisateurs « les lauréats et lauréates ont su convaincre le jury par leur talent oratoire, par la justesse et l’efficacité de leur vulgarisation, et par la qualité de construction de leur exposé ».
La France sur la première marche du podium
Réuni au Théâtre Mohammed V de Rabat, le jury international composé de différentes personnalités marocaines et internationales a décerné ses prix au terme des prestations des candidates et des candidats.
Le premier prix a ainsi été décerné à Camille Lakhlifi, doctorante de l’Université Paris Cité à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (CNRS/INSERM/Sorbonne Université), qui avait déjà obtenu le premier prix du jury de la finale française, dont la thèse porte sur les « Capacités métacognitives des clinicien.ne.s : quels liens entre la justesse objective des choix des (futur.e.s) médecins et leurs jugements de confiance subjectifs dans leurs connaissances et décisions sous incertitude ? » ;
Comme le soulignent les organisateurs, Camille Lakhlifi est la seconde Française à remporter la finale du concours international, après Noémie Mermet, de l’Université Clermont Auvergne en 2014.
Un palmarès exclusivement féminin
Si la finale a mis en scène 12 doctorantes et 8 doctorants, c’est bien un palmarès entièrement féminin qui fait en quelque sorte de cette nouvelle édition de Ma thèse en 180 secondes une véritable promotion de l’égalité femmes/hommes :
- un deuxième prix a en effet été attribué à Maëlle Bottin de l’Université catholique de Louvain (Belgique), dont la thèse a pour titre « Synthèse de systèmes moléculaires hôte-invité pour la reconnaissance sélective des anions » ;
- un troisième prix est allé à Tégawindé Vanessa Rosette Boro, de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (Burkina Faso) pour sa thèse : « Solutions d’imperméabilisation accessibles et durables de bassins de collecte des eaux de ruissèlement en zone soudano-sahélienne ».
Le prix du public, attribué à la fois par le public présent dans la salle et celui qui suivait la manifestation en ligne, a été décerné à Hajar Akhoutir, de l’Université Ibn Zohr d’Agadir (Maroc) pour la présentation de sa thèse portant sur la « Caractérisation du résistome et du mobilome chez les pathogènes bactériens du groupe ESKAPE : une étude comparative entre les souches environnementales et cliniques du Maroc ».
Revoir la finale internationale
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