
Studies in health: a fourth year of training for general practitioners
To become a general practitioner in France, you will now have to study in a fully specialised study plan: the new study plan for the degree in specialised studies of general medicine has just been published. The plan designed an extension by one year of training to renovate the training of the next general practitioners, support them in their occupation and facilitate their installation in late studies.
Dans un communiqué commun, le ministère de l’enseignement supérieur et celui de la santé soulignent en effet que « la médecine générale était la seule spécialité médicale à n’avoir que trois années de formation en troisième cycle de médecine, sans phase de consolidation, ni d’accès au statut de docteur junior ».
Une année de stages
La nouvelle maquette de formation entrera ainsi en vigueur à la rentrée universitaire 2023-2024 et les premiers étudiants bénéficieront de cette 4e année de formation à la rentrée universitaire 2026-2027. Les deux ministères précisent les contours et les modalités de cette année de formation supplémentaire. Il s’agira d’une année « essentiellement effectuée en stage ambulatoire (cabinet libéral, maisons de santé pluri-professionnelles…) sous un régime d’autonomie supervisée par un ou plusieurs praticiens agréés-maîtres de stage des universités ».
Les internes concernés pourront ainsi réaliser ces stages « dans les zones sous denses », mais aussi en centres de santé, en établissements de santé et d’autres types de structures (services de protection maternelle et infantile, services de planification familiale par exemple). Et les ministères d’insister sur le fait que « cette expérience diversifiée préparera les futurs médecins de soins ambulatoires de première ligne à des exercices complémentaires dans les territoires ».
Une nouvelle orientation pédagogique
En termes de formation, la nouvelle maquette de formation présente trois grandes évolutions pédagogiques :
- une révision des connaissances et des compétences à acquérir, avec l’objectif « de mieux former les étudiants au suivi au long cours des patients atteints de pathologies chroniques et à la prise en charge des personnes tout au long de leur vie dans une dimension globale incluant la santé mentale » ;
- une meilleure préparation des projets professionnels des étudiants, orientée sur des « thématiques prioritaires », telles que la santé des personnes âgées, la santé des femmes, des enfants et la santé mentale ;
- l’introduction d’une formation pour renforcer l’accompagnement à l’installation et faciliter l’ancrage territorial.
Selon les ministères concernés, cette réforme pédagogique constitue « un tournant important pour les médecins de soins ambulatoires et une nouvelle étape pour consolider l’organisation des soins primaires dans notre pays ». Elle permettra, concluent-ils, « de renforcer significativement la réponse aux besoins de santé, partout en France ».
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