Students’ well-being and mental health: Cnaé, a new care system

Créée pour mieux prévenir les sources de détresse psychologique et renforcer la prise en charge de la santé mentale des étudiants, cette nouvelle plateforme, basée sur l’écoute et l’accompagnement, souligne l’engagement du ministère en faveur de tous les aspects de la vie étudiante, un engagement permettant à chaque étudiante et à chaque étudiant « de s’épanouir et de bénéficier d’un environnement d’études favorisant sa réussite ».

Une plateforme déjà opérationnelle

Notant d’abord que « les fêtes de fin d’années peuvent constituer une période particulière pour les étudiants en situation de mal-être », le ministère indique que la plateforme Cnaé est d’ores et déjà accessible et opérationnelle. La plateforme permet ainsi d’entrer directement en contact avec des psychologues et des travailleurs sociaux qui « assurent une écoute et accompagnent la libération de la parole des étudiants, si nécessaire ».

Joignable au 0 800 737 800 et ouverte de 10h à 21h en semaine et de 10h à 14h le samedi, la ligne d’écoute a pour but de guider concrètement les étudiants vers « les ressources et parcours adaptés » et d’améliorer leur orientation vers l’un des dispositifs existants et des acteurs de terrain. Comme l’explique de son côté le site étudiant.gouv, cette ligne gratuite et confidentielle mobilise en effet « des professionnels (psychologues, travailleurs sociaux) qui répondent à vos questions, vous écoutent avec bienveillance et vous orientent, si besoin, vers les ressources adéquates ».

Placée sous l'égide du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, la plateforme Cnaé est en effet opérée par l'association En Avant Toutes, une association qui œuvre depuis dix ans pour l’égalité des genres auprès des jeunes. Aussi la plateforme d’écoute et d’accompagnement permet-elle également de signaler des situations pouvant relever d'une qualification pénale (discrimination, harcèlement, violences sexistes et sexuelles).

D’autres dispositifs en complément

Ce nouveau dispositif vient s’ajouter à de nombreuses autres actions développées récemment par le ministère de l’enseignement supérieur. Plusieurs types d’accompagnements sont en effet proposés pour une meilleure écoute et une prise en charge efficace de la santé mentale et psychologique des étudiants. Il s’agit notamment des services de santé étudiante qui viennent d’être renforcés dans les établissements d’enseignement supérieur et du dispositif Santé Psy Étudiant qui offre la possibilité à tous les étudiants de bénéficier de huit consultations gratuites auprès d’un psychologue, sans avance de frais. Ce dispositif, créé en 2021 en réponse aux besoins exprimés lors de la pandémie de Covid-19, a déjà permis à ce jour, souligne le ministère, « de dispenser 283 000 séances à plus de 57 000 étudiants, grâce à 1100 psychologues engagés pour les étudiants » dans le cadre de ce soutien.

Pour prévenir et gérer ces situations de mal-être, le ministère a également noué des partenariats avec des associations telles que Nightline, l’association qui agit pour la santé mentale des jeunes et qui a développé de nombreuses initiatives en ce sens, notamment en termes d’écoute. Parmi ces initiatives, Tête la première est le nom du dernier projet développé par l’association Nightline. il s’agit ici de proposer, sur le site même de l’association, une galerie de témoignages de jeunes et de sportifs qui évoquent différents sujets de santé (gestion du stress, pression sociale, handicap, violences sexistes et sexuelles, troubles alimentaires). L’objectif est ainsi de présenter des « retours d’expérience » et de donner des conseils en termes d’activité physique et de santé mentale.