Campus d'une université durable
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33 établissements français classés dans l'impact ranking 2024 du THE

La saison des classements est ouverte pour ne s’achever qu’en août avec le classement de Shanghai. Après le classement QS la semaine dernière, voici cette semaine le classement THE des meilleures universités poursuivant des objectifs de développement durable en 2024. University Impact Rankings propose un palmarès des établissements qui se distinguent dans plusieurs objectifs de développement durable tels qu’ils sont définis par les Nations Unies. Sur les 1500 établissements classés, la France en compte 33, soit 11 de plus qu’en 2023, dont deux dans le Top 100, l’Institut Agro et l’IMT Atlantique.

Le Times Higher Education Impact Rankings propose chaque année depuis 2019 un palmarès universitaire qui évalue les universités à l’aune de leurs impacts sur la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. Les indicateurs utilisés relèvent de quatre grands domaines : recherche, gestion, sensibilisation et enseignement. En 2024, THE Impact Rankings a passé au crible 2152 établissements issus de 125 pays (contre 1705 établissements en 2023).

Selon le site d’information du plan France 2030, ce classement est important dans la mesure où il offre « aux universités une occasion unique de présenter leurs activités qui contribuent à l’édification d’une société plus durable et plus équitable ». Selon ce même site, « il est aujourd’hui admis que les établissements d’enseignement supérieur et de recherche contribuent à la réalisation des ODD, notamment grâce à un important travail de partenariat avec les principaux acteurs de la société »

 

Deux établissements français dans le Top 100

C’est le cas d’abord des deux premiers établissements classé dans le Top 100 de ce ranking. A la première place française (et à la 21e du classement général), on trouve l’institut Agro, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, membre du Forum de Campus France, qui est implanté sur trois campus, Montpellier, Rennes-Angers et Dijon. L’Institut Agro mène « ses activités en lien étroit avec les organismes de recherche, les universités, les autres grandes écoles et les acteurs du monde socio-économique (public et privé), en France et dans le monde ».

A la deuxième place française (et à la 86e au niveau mondial), se situe l’IMT Atlantique, également membre du Forum Campus France, une grande école d’ingénieurs généraliste, implantée à Brest, Nantes et Rennes, qui se donne notamment pour mission de doter ses étudiants de « compétences qui permettront certes d'embrasser une carrière prometteuse mais aussi de prendre à bras le corps les enjeux qui vous sont adressés : réchauffement climatique, réindustrialisation du pays, société plus inclusive ».

 

14 écoles et universités dans le Top 400

Outre ces deux établissements dans le Top 100, figurent 12 autres écoles et universités dans le Top 400. Il s’agit d’établissements tous déjà très engagés dans les objectifs de développement durable :

  • l’Université de Montpellier (3e rang français, entre la 101e et la 200e position internationale), labellisée Pôle Universitaire d’Innovation, une « organisation capable de rendre plus lisible l’offre de transfert de connaissances et de technologies et de fluidifier les relations et les partenariats public-privé » ;
  • Paris Sciences et Lettres - PSL (4e rang français, entre la 101e et la 200e position internationale), située au cœur de Paris, offre « une formation au plus près de la recherche menée dans ses laboratoires, tout en favorisant la circulation entre les disciplines et entre les établissements.  Elle exerce à la pensée critique et encourage la créativité. Elle choisit ses étudiantes et ses étudiants sur la base de leur potentiel et de leur talent. Elle défend l’égalité des chances et promeut la diversité sociale, culturelle et géographique » ;
  • Aix-Marseille Université (5e rang français, entre la 201e et la 300e position internationale), qui se définit comme la « plus grande université francophone pluridisciplinaire » et qui a fait du « bien-vivre ensemble une priorité », avec « l’affirmation de son engagement pour le développement durable dans toutes ses dimensions, humaines, environnementales et patrimoniales » ;
  • l’Ecole des Mines de Saint-Étienne (6e rang français, entre la 201e et la 300e position internationale), dédiée à la formation d’ingénieurs généralistes et de spécialités de haut niveau, déploie une recherche orientée vers l’industrie et assurent également « un rôle prépondérant dans l’accompagnement des entreprises à la transition industrielle » ;
  • l’IMT Mines Alès (7e rang français, entre la 201e et la 300e position internationale) fait partie des « dix écoles d’ingénieur ayant la plus longue histoire en France ». Fondée au XIXe  siècle pour former des cadres pour l'industrie minière, l’école « s’est constamment développée et adaptée aux évolutions du monde industriel et de la société ». Elle a aujourd’hui pour devise : « La science et la créativité pour inventer un monde durable » ;
  • l’IMT Nord Europe (8e rang français, entre la 201e et la 300e position internationale), un établissement qui « figure parmi les acteurs majeurs de la transition écologique et sociétale dans le paysage des grandes écoles et universités » ;
  • l’Institut Mines Télécom - Business School (9e rang français, entre la 201e et la 300e  position internationale) pour qui « la mise en œuvre d’une politique Développement durable et Responsabilité sociétale fait partie des objectifs du plan stratégique de l’école, dans l’optique d’avoir un réel impact sur les programmes, sur le campus en tant que site et sur l’établissement en tant que marque dans le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et sur le territoire » ;
  • l’Université de Nantes (10e rang français, entre la 201e et la 300e position internationale), un « établissement durable, engagé et acteur de l'évolution de la société », qui « porte une politique globale et originale en faveur de la science ouverte, l’éducation ouverte et l’innovation ouverte » ;
  • l’Université de Bordeaux (11e  rang français, entre la 201e et la 300e position internationale) souhaite pour sa part « se distinguer par sa capacité à expérimenter pour les transitions environnementales et sociétales et par son engagement en faveur du bien-être durant les études et au travail » ;
  • Excelia (12e rang français, entre la 301e et la 400e position internationale), un groupe d’écoles internationales où le « volet diversité » de la politique RSE « aborde des sujets sensibles primordiaux pour vivre tous ensemble en bonne intelligence : inclusion, prévention et lutte contre les discriminations, égalité professionnelle femmes-hommes et égalité des chances ».

 

Une dynamique ascendante

14 autres établissements forment le Top 1000 :

  • de la 401ème à la 600e place internationale : Centrale Nantes, CY Cergy Paris Université, l’Ecole Centrale de Lyon, EDHEC Business School, emlyon Business School, Sorbonne Université ;
  • de la 601e à la 800e position internationale : Arts et Métiers, l’INSA Lyon, l’Université Côte d’Azur, l’Université Rennes 1 ;
  • de la 801e à la 1000e position internationale : l’ESSCA Ecole de management, l’Université Jean Moulin (Lyon 3), l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1), l’Université Polytechnique des Hauts-de-France.

Viennent ensuite, de la 1001e place à la 1500e, sept autres établissements qui bouclent le Top 1500 : l’ENSTA Bretagne, l’IMT Mines Albi, l’Université Panthéon-Assas (Paris 2), l’Université de Bretagne Occidentale, l’Université de Lille, l’école Audencia et CESI Ecole d’ingénieurs.

Selon le ministère de l’enseignement supérieur qui réagit à ces résultats, les 33 établissements classés cette année montrent ainsi une « dynamique ascendante » des performances des établissements français. Cette « mobilisation sans faille pour lutter contre le réchauffement climatique et les inégalités, et en faveur du développement durable et de la responsabilité sociétale » se traduit aussi « par des programmes de recherche ambitieux, le développement de nouvelles formations et une politique d’égalité prioritaire ».

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Publié le : 13/06/2024 à 11:41
Mis à jour le : 13/06/2024 à 13:53
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