Etudes de santé : publication du dernier numerus clausus
Les ministères chargés de la santé et de l’enseignement supérieur ont rendu publics les chiffres du dernier numerus clausus qui limite le nombre de personnels de santé en formation. Ce sont près de 15 000 étudiants qui vont cette année poursuivre leurs études afin de devenir des professionnels de santé.
Les chiffres du numerus clausus paraissent donc pour la dernière fois. Selon la loi de juillet 2019 sur l'organisation et la transformation du système de santé, celui-ci, ainsi que la PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé) seront en effet supprimés dès la rentrée 2020 pour « favoriser une diversité des voies d'accès aux études de santé, plus proche des besoins des territoires en France », comme le soulignent les deux ministères qui gèrent cette réforme.
Les chiffres du numerus clausus 2020
Pour cette année, le nombre global de 15 000 étudiants prend en compte un millier de professionnels rejoignant les formations par des passerelles (formation continue notamment), qui viennent s’ajouter aux étudiants actuellement en fin de première année. Plus précisément, les spécialités ouvertes à ces 15 000 étudiants s’établissent en 4 grandes catégories :
- médecine : 9361 étudiants ;
- odontologie : 1332 étudiants ;
- pharmacie : 3265 étudiants ;
- maïeutique : 1039 étudiants.
C’est ce numerus clausus, fixé nationalement qui va être supprimé, donnant la liberté aux universités, en lien avec les Agences Régionale de Santé, de mieux s'adapter aux besoins des territoires et de définir le nombre d'étudiants qu'elles admettent dans les différentes filières.
Une réforme des études de santé qui diversifie les parcours
A la rentrée 2020, la PACES, unique voie d'accès à ces filières, ainsi que le numerus clausus, « tous deux représentatifs d'un système d'admission basé sur une sélection drastique », selon les termes gouvernementaux, seront supprimés grâce à la réforme de 2019.
L'objectif de cette réforme est notamment d'augmenter le nombre de professionnels de santé formés chaque année, d’éviter l’échec en première année, de diversifier le recrutement des étudiants et de mieux répondre aux besoins en santé de tous les territoires. Aussi l’accès aux facultés de médecine pourra-t-il désormais se faire selon deux voies différentes :
- la première, plus classique, prendra la forme d’une PASS, première année ouverte aux étudiants qui viennent d’obtenir le bac et qui choisissent le Parcours spécifique santé, sans numerus clausus à la fin de la première année ;
- la deuxième voie d’accès donnera la possibilité aux étudiants de suivre une LAS, licence avec option accès santé, qui leur permettra d’être admis en 2e année d’études de médecine, sur concours.
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