Mobilité internationale des étudiants. Toutes les tendances sont dans les "Chiffres Clés 2019" de Campus France.
5,1 millions d’étudiants dans le monde étudient à l’étranger. L'Europe reste la destination privilégiée. L’attractivité des pays anglophones se confirme (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada), tout comme ceux qui proposent des formations en anglais (Pays-Bas, Emirats, Allemagne…). La moitié des étudiants en mobilité dans le monde provient d’Asie et d’Océanie.
Les grandes tendances de la mobilité
5,1 millions d’étudiants dans le monde étudient à l’étranger (+28% en cinq ans), principalement en Europe, qui reste la première zone d’accueil dans le monde. L’attractivité des pays anglophones se confirme (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada), tout comme ceux qui proposent des formations en anglais (Pays-Bas, Emirats, Allemagne…). La moitié des étudiants en mobilité dans le monde provient d’Asie et d’Océanie.
De nouveaux pays de mobilité aux stratégie offensives
De nouveaux pays attractifs et en forte croissance (Chine, Russie, Turquie, Arabie saoudite), déploient des politiques ambitieuses et utilisent la mobilité étudiante comme outil d’influence et de rayonnement. Grâce à leur politique de bourses et l’accent mis sur l’accueil des étudiants (logement, création de campus intégrés), ils concurrencent voire dépassent désormais des pays d’accueil traditionnels.
La France, 4ème pays d'accueil
La France continue pour l’instant d’occuper une position enviable. 4e pays d’accueil dans le monde – et 1er pays non anglophone –, elle offre une expérience étudiante sans égal grâce à un système d’enseignement supérieur de qualité largement soutenu par l’État. Notre attractivité progresse encore dans des pays où se déploient des actions ambitieuses, comme l’Inde.
Néanmoins, comparée à celle des autres grands pays de mobilité, l’attractivité de la France s’affaiblit. La croissance du nombre d’étudiants accueillis en France a ainsi progressé moins vite que celle de la mobilité étudiante mondiale au cours des cinq dernières années (+19% contre +28%). Si la France attire toujours au sein de la zone francophone, trop peu d’étudiants des grands pays émergents, du Moyen-Orient, d’Afrique anglophone ou d’Europe extra-communautaire font le choix des études en France. Les effectifs des étudiants chinois stagnent alors qu’ils sont de plus en plus nombreux à étudier à l’étranger (+32% sur cinq ans).
La mobilité Erasmus recule en France
La France accueille moins d’étudiants en échange dans le cadre du programme Erasmus+ en 2016 qu’en 2011 (-4%), alors que tous les autres pays européens progressent. La France est le 1er pays d’origine des étudiants en mobilité, mais seulement le 4ème pays d’accueil.
En parallèle, les étudiants français sont de plus en plus nombreux à partir étudier à l’étranger (plus de 90 000), principalement dans des pays francophones ou frontaliers.
"Bienvenue en France", une nouvelle impulsion
Il est désormais urgent de réagir pour être davantage attractif auprès des étudiants internationaux. Cela implique un effort porté sur l’amélioration de l’accueil des étudiants étrangers, sur la simplification des démarches administratives, sur un meilleur accès au logement, mais aussi sur le développement d’une offre de formation en anglais. C’est la direction donnée par la nouvelle stratégie d’attractivité « Bienvenue en France » annoncée par le Premier Ministre en novembre 2018 et par la labellisation des structures d’accueil des établissements portée par Campus France.
Consultez toutes les tendances de la mobilité internationale des étudiants dans les Chiffres Clés 2019 de Campus France.