Dépenses de Recherche et Développement : la France en 5e position des pays de l’OCDE

Chercheurs, Institutionnel

En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit en France à 49,5 milliards d’euros, en hausse de 1% en volume par rapport à 2015, selon une Note d’information du service d’études statistiques (SIES) du ministère chargé de la recherche.

Avec une dépense intérieure de recherche et développement estimée à 2,22% du PIB en 2016, la France reste en cinquième position des pays réalisant les dépenses de R&D les plus importantes de l’OCDE, après la Corée du Sud (4,23%), le Japon (3,14%), l’Allemagne (2,93%) et les États-Unis (2,74 %).

La France devance toujours le Royaume-Uni (1,69%), ainsi que les Pays-Bas, le Canada, l’Italie et l’Espagne, tout en restant légèrement en-dessous de la moyenne des pays de l’OCDE (2,34%). C’est la Suède qui consacre la plus grande part de son PIB à la R&D dans l’Union européenne (3,25%), malgré une baisse enregistrée en 2016. L’Autriche se situe également au-dessus de l’objectif de 3% du PIB consacré à la R&D (3,09%). Cette barre des 3% constitue en effet l’objectif fixé par la stratégie Horizon 2020 pour l’effort de recherche en Europe, comme le rappelle la Note du ministère.

Autre indicateur de l’effort de recherche mis en œuvre par un pays : le nombre de chercheurs rapporté à la population active, que l’étude comptabilise également.

En France, les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 431 100 personnes en équivalent temps plein. Un nombre qui se traduit par 9,6 chercheurs pour mille actifs en 2016 et qui place la France avant l’Allemagne (9,3‰), le Royaume-Uni (8,8‰) et les États-Unis (8,7‰). La France se classe après la Corée du Sud (13,3‰) et le Japon (10,0‰).

A noter que, dans l’Union européenne, le Danemark, la Suède et l’Autriche affichent des scores remarquables, avec respectivement 14,1, 13,3 et 10,0 de chercheurs pour mille actifs, mais comme le fait remarquer la Note d’information, ils sont les pays les moins peuplés de l’UE.

D’autres indicateurs nationaux sont développés dans cette étude, tels que l’effort de recherche selon les régions françaises : Ile-de-France, Auvergne-Rhône Alpes et Occitanie se classent ainsi dans le trio de tête. Cependant, l’Ile-de France, avec 19,7 milliards d’euros en dépenses de recherche concentre à elle seule 40 % de la dépense nationale en matière de recherche.