Pyramide du Louvre
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Top 10 des grandes expositions de l’hiver 2025

En ce début d’année, à Paris et dans les grandes villes françaises, de nombreuses expositions viennent égayer les jours frileux. C’est le cas des grands musée nationaux comme des fondations privées qui déploient une activité débordante de couleurs et de surprises que l’on dirait boostée par le froid et la grisaille hivernale. Des expositions classiques ou immersives, de la mode à la musique, du post-impressionnisme aux grands magasins en passant par l’orientalisme et les icônes ukrainiennes, notre Top 10 de ces expositions à ne pas manquer, à Paris et en régions !

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Les expositions, en France, fonctionnent souvent par saison et par cycle. Trois grands moments en général : les grandes expos à la rentrée de septembre qui durent en général quatre ou cinq mois, celles qui ouvrent en janvier pour aller jusqu’à l’été et les expos de printemps qui couvrent six mois de l’année. Cette année, janvier-février est particulièrement riche en événements artistiques… Suivez le guide !

 

Un hiver à Paris

 

« Louvre Couture : objets d'art, objets de mode » au musée du Louvre (24 janvier - 21 juillet 2025)

Première exposition mode du musée du Louvre, l’idée est ici est de susciter ou de souligner des rapprochements entre collections permanentes du musée et créations de grands couturiers. Selon le site Explore France, site officiel du tourisme en France, ils s’agit bien d’une « des expositions incontournables à voir à Paris en 2025 ». Entre « les bijoux, bronzes, céramiques et tapisserie du département des Objets d’art du musée du Louvre », se glissent en effet « une soixantaine de silhouettes contemporaines et accessoires de mode ». Un « dialogue entre l’histoire de la mode et l’histoire de l’art, vivier d’inspiration pour les grands couturiers tels que Jacques Doucet à Madame Carven qui invite à porter un nouveau regard sur les collections du musée »

 

« Suzanne Valadon » au Centre Pompidou (15 janvier - 26 mai 2025)

A travers 200 tableaux, le Centre Pompidou rend hommage au post-impressionnisme et plus particulièrement à Suzanne Valadon, « artiste emblématique et audacieuse, l’une des plus importantes de sa génération », dont l’œuvre occupe une place singulière dans l’histoire de l’art. « Moderne et autodidacte », celle qui fut d’abord la muse d’artistes comme Auguste Renoir ou d’Henri de Toulouse Lautrec « s’est (vite) trouvée une passion pour le dessin et un sujet de prédilection : les scènes de nu, féminins comme masculins soulignant la fragilité des corps éprouvés par le quotidien », comme le souligne Explore France. 

 

 

A noter que le Centre Pompidou fermera durant l’été pour travaux de rénovation, pour une durée de cinq ans. Une dernière exposition sera présentée au musée de mars à juin. Intitulée « Paris Noir, circulations artistiques, luttes anticoloniales 1950-2000 », cette expo présentera, sur 2000 mètres carrés, les œuvres de 150 artistes d'ascendance africaine venus des Etats-Unis, des Antilles ou d'Afrique même, qui ont désiré vivre dans la capitale française.

 

 

« Picasso, l’art en mouvement » à l’Atelier des Lumières (14 février - 29 juin 2025)

L’Atelier des Lumières, qui propose une façon différente de découvrir artistes et œuvres d’art, propose en 2025 une exposition inédite et immersive dédiée à Pablo Picasso. Des Demoiselles d’Avignon à Guernica, « les œuvres majeures du père de l’art moderne s’exposent sur les façades du centre d’art numérique ». L’occasion pour les visiteurs, souligne Explore France, de « redécouvrir son parcours, son œuvre iconoclaste, ses diverses techniques telles que la gravure, les papiers-collés, les pliages ou la céramique qui ont révolutionné l’art au XXe siècle »

 

« La Saga des grands magasins » à la Cité de l’architecture & du patrimoine (jusqu’au 6 avril 2025)

De 1850 à nos jours, cette exposition pluridisciplinaire, réunit près de 500 œuvres originales provenant des collections des grands magasins français précurseurs du genre, « mêlant questions architecturales, économiques, sociales et artistiques », comme l’indique le site du musée. Cette exposition inédite plonge le visiteur « dans l’ambiance des grands magasins à travers une scénographie immersive, recréant l’expérience sensorielle et attractive de ces temples de la consommation. Elle présente un panorama mondial de leurs architectures monumentales, avec des collections encore jamais exposées ».

 

« Disco I’m Coming out » à la Philharmonie de Paris (14 février - 17 août 2025)

L’exposition Disco, I’m Coming Out invite les visiteurs, pas seulement les mélomanes, à revivre « l’effervescence de l’âge d’or du disco ». Née aux États-Unis au début des années 1970, la musique disco devient rapidement un « phénomène planétaire ». Cette exposition rend ainsi hommage à « la fulgurance de cette musique fortement ancrée dans l’histoire et la culture noires des États-Unis, héritière de la soul, du gospel et du funk », comme l’explique le site de la Philharmonie. Un ensemble d’archives audiovisuelles, de photographies, d’instruments et de costumes, mais aussi de musique (avec une bande son originale) souligne la dimension politique et festive de cette musique qui « a porté sur la piste de danse différentes minorités et classes sociales, toutes réunies dans un même élan hédoniste »

 

Un hiver dans les régions de France

 

« Le Musée imaginaire d’Oli » aux Abattoirs à Toulouse (jusqu’au 4 mai 2025)

A Toulouse, c’est une exposition hors des sentiers battus qui fait déjà le plein depuis début décembre ! Avec son musée imaginaire, le célèbre rappeur du duo iconique Bigflo et Oli propose une « expérience unique où art contemporain, culture pop et récits intimes s’entrelacent dans une surprenante scénographie immersive », comme l’écrit Beaux-Arts magazine. Avec « l’ambition de décloisonner les milieux et de séduire un large public, cette proposition inédite s’affirme comme un véritable manifeste ». On y côtoie des œuvres choisies au gré de ses sensibilités puisées dans les collections du musée. A découvrir !

 

« Raoul Dufy, le miracle de l’imagination » au Musée des Beaux-arts de Nice (jusqu’au 28 septembre 2025)

Raoul Dufy (1877-1953) est aujourd’hui connu pour « sa palette aux couleurs vives et la gaité de ses sujets, dont est bannie toute forme de doute ou d’inquiétude », selon le ministère de la culture qui présente cette exposition originale et exceptionnelle. Une expo qui invite à découvrir son cheminement artistique « où la nécessité de faire advenir le miracle de l’imagination lui apparaît pleinement ». Son style singulier se déploie ici au fil d’un parcours qui va des paysages de Normandie et de Provence, à son atelier, mais aussi dans les ports et auprès des baigneuses ou encore dans les fêtes et réceptions.

 

« Icônes venues d’Ukraine » au musée Louvre-Lens (jusqu’au 2 juin 2025)

L’exposition « Icônes venues d’Ukraine » présente quatre de ces œuvres prêtées le temps de la guerre, dans le cadre d’une opération de sauvegarde. Cet ensemble inédit, montré pour la première fois en France, « témoigne notamment de la richesse de la peinture au XVIIe siècle, qui combine les influences occidentales et la tradition byzantine ». L’exposition, souligne le musée « aborde également le rôle des musées en temps de guerre : protéger, documenter, éduquer ».

 

« Cézanne au Jas de Bouffan » au musée Granet d’Aix-en-Provence (jusqu’au 12 octobre 2025)

A l’occasion de l’événement « Cézanne 2025 » organisé dans plusieurs musées d’Aix-en-Provence, le musée Granet propose « une exposition d’envergure internationale » dédiée au peintre Paul Cézanne, souligne le site Explore France. Cézanne, enfant du pays, « considéré comme le père du modernisme » est ici grandement mis à l’honneur. Plusieurs prêts de grands musées nationaux et internationaux invitent en effet les visiteurs à découvrir une sélection de peintures et dessins réalisés par Cézanne entre 1860 et 1899 dans la bastide du Jas de Bouffan à Aix.

 

« Les orientalistes » au Bassin des Lumières à Bordeaux (à partir du 21 février 2025)

Au XIXe siècle, « les portes de l’Orient s’ouvrent pour les peintres occidentaux attirés par les mystères des terres lointaines », annonce le site du musée. Les grands peintres Orientalistes français, comme Delacroix, Gérôme, Ingres et d’autres noms majeurs de l’expression européenne, sont « éblouis par la lumière du grand Sud qui révèle les reliefs des paysages arides et les couleurs des architectures aux motifs spectaculaires ». C’est cette expédition picturale et immersive dans un « Orient rêvé » que propose le Bassin des Lumières, un voyage pictural  dans « un univers sensuel et fantasmé ».

 

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Publié le : 24/01/2025 à 10:25
Mis à jour le : 24/01/2025 à 11:06
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