Universidades europeas: 10 nuevos proyectos comprometen a instituciones francesas

L’initiative des Universités européennes, lancée en 2018, financée par l’Union européenne et soutenue par le plan France 2030, suit une « stratégie de long terme » pour offrir de nouvelles opportunités d’apprentissage, de recherche et d’innovation à l’ensemble des communautés universitaires et de recherche.

64 alliances dans 35 pays européens

Comme le précise encore le site de la Commission européenne, les alliances d’universités européennes ont pour but d’améliorer la compétitivité internationale des établissements d'enseignement supérieur en Europe et de promouvoir les valeurs et l’identité européennes, « en favorisant une coopération structurelle, stratégique et durable » entre les établissements d’enseignement supérieur.

C’est dans cet objectif que les nouvelles alliances vont recevoir chacune jusqu'à 14,4 millions d'euros sur quatre ans. Elles débuteront leurs activités dès cet automne et rejoindront les 50 universités européennes déjà sélectionnées dans le cadre des appels Erasmus+ en 2022 et 2023. A ce jour, ce sont donc 64 alliances qui rassemblent plus de 560 établissements d’enseignement supérieur de tous types, dans 35 pays différents, et « près de 2200 partenaires associés issus d’organisations non gouvernementales, d’entreprises, de villes, d’autorités locales et régionales et d’autres établissements d’enseignement supérieur des pays du processus de Bologne ».

10 projets qui incluent des établissements français

Parmi les 14 nouvelles alliances, dix projets lauréats impliquent des établissements français. Il s’agit des projets :

• Pioneer, objectifs de développement durable (Université Gustave Eiffel) ;
• Across, enjeux transfrontaliers dans la consolidation de sociétés plus durables et résilientes (Université de Perpignan) ;
• Artemis, développement régional et cohésion territoriale (Université Clermont-Auvergne) ; 
• Bauhaus4EU, inclusion, innovation sociale, développement durable, liens avec les territoires (Université de Picardie Jules Verne et Université Lumière Lyon 2) ; 
• Challenge.EU, digitalisation intelligente, santé et bien-être, avenir durable (Ecam LaSalle, école d’ingénieurs) ;
• Emerge, problématiques communes de territoires éloignés des grandes métropoles (Université de Bretagne Sud et Université Rennes 2) ; 
• EUNICoast, littoraux, ports et régions insulaires (Université des Antilles et Université Le Havre Normandie) ; 
• EUonAIR, interdisciplinarité, ouverture culturelle et diversité des parcours étudiants (Essca, Ecole de Management) ;
• Sunrise, lutte contre la disparition potentielle des « petites » universités (Université de technologie de Compiègne) ; 
• Uninovis, capacités et compétences nécessaires pour comprendre, analyser, gérer, utiliser et sauvegarder les données dans l’UE (Université Sorbonne Paris Nord).

Pour la première fois, on note dans cette liste la présence d’une université ultramarine (Université des Antilles).

Une « Communauté de pratique »

L’appel de cette année 2024, précise le site de la Commission européenne, comprenait également « la création d’une communauté de pratique pour les universités européennes ». Cette communauté de pratique souhaite « renforcer l’apprentissage entre pairs entre toutes les alliances d’universités européennes existantes », en partageant « les meilleures pratiques » et en améliorant « les synergies entre la communauté des universités européennes et au-delà ».

17 alliances sont membres du projet qui rassemble l’ensemble des 64 alliances. Parmi ces 17 alliances, 12 impliquent des établissements d’enseignement supérieur français :

• la communauté 4EU+ (Sorbonne Université) ; 
• Arqus (Université Claude Bernard LyonI) ;
• Charm-EU (Université de Montpellier) ;
• Circle U (Université Paris Cité) ;
• EC2U (Université de Poitiers) ;
• ECIU (Groupe Insa, Institut national des sciences appliquées) ;
• Enlight (Université de Bordeaux) ;
• Epicur (Université de Strasbourg) ;
• Eutopia (CY Cergy Paris université) ;
• Neurotecheu (Université de Lille) ;
• Una Europa (Université Paris I Panthéon Sorbonne) ;
• Unita (Université de Pau et des Pays de l’Adour).

A noter enfin que le projet de diplôme européen, toujours à l’étude, pourra « constituer un élément clé pour les alliances d’universités européennes en vue de proposer des programmes de diplômes conjoints ».