Classement de Leiden 2024 : la reconnaissance scientifique de la France

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Le Centre for Science and Technology Studies (CWTS) de l’Université de Leiden aux Pays-Bas vient de publier son classement des établissements d’enseignement supérieur. Ce nouveau classement distingue au total 32 établissements français, classés selon des performances scientifiques, parmi 1500 grandes universités du monde entier. Un palmarès 2024 qui illustre, selon le ministère de la recherche, « le rayonnement scientifique de la France à l’international ».

Le classement de Leiden se démarque des rankings concurrents en ce sens qu’il ne mesure pas l’enseignement mais la recherche. Comme le souligne le ministère français de l’enseignement supérieur et de la recherche, le classement de Leiden « offre une approche complémentaire des autres palmarès internationaux en valorisant, en plus de l’investissement des acteurs universitaires français en matière de publications scientifiques, la contribution des établissements dans le domaine de la science ouverte, les collaborations entre institutions ou encore le pourcentage de femmes parmi les auteurs ».

Trois universités françaises dans le Top 200

Le classement de Leiden 2024 classe ainsi 1506 établissements (au lieu de 1411 en 2023) selon quatre critères essentiels pour les établissements : le volume de leurs publications et leur impact, leur dynamique de collaboration avec d’autres entités de recherche, le degré d’ouverture des articles scientifiques et la part de femmes parmi les auteurs. Ces critères s’appliquent à cinq champs disciplinaires : médecine, physique, sciences de la vie et de la terre, mathématiques, sciences humaines et sociales.

En 2024, sur la base de ces différents critères, la France compte 32 de ses établissements d’enseignement supérieur et de recherche classés. Parmi ceux-ci, trois universités, figurant dans le Top 200, s’y illustrent particulièrement :

l’Université Paris Cité qui est classée 16e européenne et 110e mondiale ;
Sorbonne Université (124e mondiale, 22e européenne) ;
l'Université Paris-Saclay (164e mondiale, 35e européenne).

Onze établissements français dans le Top 500

Au-delà de ce prestigieux trio de tête, c’est tout le palmarès qui, selon le ministère, illustre « le rayonnement scientifique de la France à l’international ». Ainsi, dans le détail, 11 universités, réparties sur l’ensemble du territoire, sont distinguées dans le Top 500 des établissements mondiaux :

l’Université de Montpellier (203e mondiale, qui gagne 22 places) ;
Aix Marseille Université (209e) ;
l’Université Grenoble-Alpes (227e) ;
l’Université Claude Bernard Lyon I (279e) ;
l’Université Toulouse 3 - Paul Sabatier (330e) ;
l’Université PSL (357e) ;
l’Université de Strasbourg (366e) ;
l’Université de Lorraine (371e) ;
l’Université de Lille (393e) ;
l’Université de Bordeaux (397e) ;
l’Université de Rennes (472e).

Viennent ensuite pour former le Top 1000 : Nantes Université, l'Université Côte d’Azur (qui progresse de 376 places !), l'Université Clermont Auvergne, l'Université de Tours, l'Université de Paris-Est Créteil et l’Institut Polytechnique de Paris.

Entre le 1000e et le 1500e rang, on trouve enfin : l'Université de Bretagne Occidentale (qui progresse de 57 places), l'Université de Rouen, l'Université de Poitiers, l'Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, l'Université de Caen, l'Université d’Angers, l'Université Sorbonne Paris-Nord, l'Université de Reims, l'Université d’Orléans, l'Université de Picardie Jules Verne (qui fait son entrée dans le classement), ainsi que l’Université Gustave Eiffel et l’Institut national Polytechnique de Toulouse.