Le classement de Shanghai 2022 confirme le rayonnement scientifique de la France

La valorisation de la recherche française

"Les classements ne sont évidemment pas l’alpha et l’oméga et il ne faut pas leur faire dire plus que ce qu’ils peuvent dire, mais nous devons nous réjouir que nos universités y figurent". C’est en ces termes, dans une interview au journal Le Monde, que Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, commente ces résultats qui viennent valoriser « l’investissement des chercheurs et enseignants-chercheurs ». Concrètement, la ministre relève que quatre établissements français sont classés dans le Top 100 dont 1 dans le Top 20 et 3 dans le Top 50, comme en 2021.

Ce sont donc quatre universités qui se distinguent particulièrement cette année :

• l’Université Paris-Saclay (en 16e position, 1ère université française et 3e européenne). Cette position permet à la France d’être le 3e pays le mieux représenté, après les Etats-Unis et le Royaume-Uni ;

• l’Université PSL (40e) ;

• Sorbonne Université (43e) ;

• l’Université Paris Cité (78e).

Des établissements classés partout sur le territoire

Au total, le classement de Shanghai 2022 met en avant 28 institutions françaises réparties sur tout le territoire. Ces résultats, souligne la ministre, "sont avant tout le fruit de l’investissement des chercheurs, des enseignants-chercheurs et de l’ensemble du personnel en appui à la recherche depuis des années". En effet, en dehors des quatre universités classées dans le Top 100, viennent ensuite 24 autres établissements qui représentent bien la diversité française en matière d’enseignement supérieur.

Les établissements classés dans le TOP 200

• Aix Marseille Université (101-150)

• l’Université Grenoble Alpes (101-150),

• l’Université de Strasbourg (101-150),

• l’Université de Montpellier (151-200).

Les établissements classés dans le TOP 500

• l’Université Claude Bernard - Lyon 1 (201-300),

• l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier (201-300), 

• l’Université de Bordeaux (201-300),

• l’Université de Lorraine (201-300),

• l’École Normale Supérieure - Lyon (301-400),

• l’Institut Polytechnique - Paris (301-400),

• l’Université de Lille (301-400),

• l’Université de Toulouse 1 (301-400).

12 autres établissements dans le Top 1000

Les Universités : l'Université de Bourgogne, l'Université de Clermont-Auvergne, l'Université Côte d’Azur, l'Université de Nantes, l'Université de Rennes 1, l'Université de Versailles – Saint Quentin en Yvelines, l'Université Paris-Est Créteil, l'Université de Savoie, l'Université de Tours 

Les écoles : l’INSA Toulouse, l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), Montpellier Business School.

Des critères quantitatifs

Le classement de Shanghai est réalisé à partir de six critères quantitatifs qui ont tous pour but d’évaluer les établissements d’enseignement supérieur dans leurs activités de recherche. Les 1000 universités qui composent le palmarès sont ainsi évaluées sur la base de six critères pondérés :

• le nombre d’alumni prix Nobel et médaille Fields ;

• le nombre d’enseignants-chercheurs Prix Nobel et Médailles Fields ;

• la quantité d’enseignants les plus cités dans leur discipline ;

• le nombre de publications dans les revues scientifiques ou indexés dans le Science Citation Index-Expanded et le Social Science Citation Index ;

• la performance académique des professeurs.

L’Academic Ranking of World Universities (ARWU), "le classement académique des universités mondiales" a été publié pour la première fois en 2003 par le Center for World-Class Universities (CWCU) de l'Université Jiao Tong de Shanghai en Chine. Ce classement général fait suite au classement thématique (par disciplines) publié il y a un mois et qui plaçait déjà la France en position enviable : 43 établissement français figuraient en effet dans au moins un des Tops 100 thématiques de ce ranking.