Jobs étudiants d’été : de nouvelles pistes de recherche
26% des étudiants travaillent en parallèle de leurs études. C’est l’un des chiffres qui ressort de la récente étude de l’INSEE sur les étudiants et le travail. Selon cette étude, la majorité des emplois occupés (57%) sont en lien avec la formation suivie, mais 146 000 étudiants (soit 5,3% d’entre eux) occupent un emploi à temps partiel, des « jobs étudiants », non lié à leur formation. Tour d’horizon de ces jobs étudiants, selon les sites spécialisés, qui déclinent de nouvelles pistes saisonnières de recherche.
L’étude de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) observe néanmoins qu’avoir un job étudiant est plus fréquent pour les diplômés de niveau bac+3 ou bac+4 : 7,5% de ces étudiants occupent un job étudiant, contre 4,8 % en moyenne pour les autres niveaux de diplôme. Quoi qu’il en soit, comme le souligne l’INSEE, ces jobs étudiants peuvent leur « permettre de financer leurs études ou d’augmenter leur autonomie vis-à-vis de leur famille ». Compléter ses revenus en travaillant lorsqu'on est étudiant est possible en France quels que soient le niveau d’études ou la nationalité. Tout étudiant, qu’il soit français ou étranger, a le droit de travailler sous certaines conditions, temps de travail notamment.
Des métiers souvent peu qualifiés
Plus précisément, selon l’enquête de l’institut de national, les jobs étudiants « relèvent le plus souvent de métiers peu qualifiés ». Ainsi, 64 % sont des métiers d’employés et 11 % d’ouvriers. Les métiers les plus fréquents sont des emplois dans l’hôtellerie et la restauration (13,1 % des étudiants ayant un job), de caissiers (13,0 %) et de vendeurs (11,8 %).
Les métiers exercés sont ainsi « peu en adéquation avec le niveau de formation ». De fait, selon l’INSEE, « 39 % des étudiants employés et 36 % des étudiants ouvriers ont au minimum un bac+2, contre respectivement 25 % et 10 % des actifs en emploi de ces catégories sociales ». A noter aussi que les étudiantes exercent plus souvent un job que les étudiants (6,1 % contre 4,2 %). Ainsi, poursuit l’INSEE, les étudiantes ayant un job « ont le plus souvent un métier de caissière ». Elles l’exercent plus fréquemment que leurs homologues masculins (15,0 % contre 9,4 %), de même que celui de vendeuse (12,9 % contre 9,8 %).
Quatre secteurs qui recrutent pour des jobs d’été
Dans le droit fil de ce constat, le site internet de L’Etudiant propose un dossier sur les jobs d’été, plus particulièrement centré « sur les secteurs qui recrutent des jeunes n’ayant pas vraiment d’expérience professionnelle ». Pourtant, écrit L’Etudiant, « s’il existe bien sûr les indémodables postes de caissier de supermarché, de manutentionnaire en usine ou de saisonnier agricole, d’autres jobs d’été sans diplôme ou expérience préalable » peuvent exister. L’Etudiant fait ainsi un focus sur quatre secteurs qui recrutent pour ces jobs d’été, l’animation, l’événementiel, la restauration et l’hôtellerie, en recommandant certains sites web de recrutement :
- le secteur de l’animation d’abord, avec les villages et les clubs de vacances qui « sont les premiers recruteurs », mais aussi les associations ou les collectivités territoriales « qui emploient beaucoup de jeunes pendant les vacances d'été que ce soit pour des colonies ou dans des centres de loisirs » et pas forcément avec un diplôme ;
- l’événementiel où, avec les soirées, les séminaires, les compétitions sportives ou encore les festivals, « les opportunités ne manquent pas » ;
- la restauration qui « a logiquement besoin de bras pour l’été », dans la mesure où la France est la première destination touristique au monde. Selon L’Etudiant, « d’une grande enseigne au restaurant d’un village convoité par les touristes et de serveur à commis de cuisine, les offres ne manquent pas » ;
- de même, dans l’hôtellerie, autre secteur qui bénéficie de l’élan touristique, les métiers « d’employé de chambre et d’employé des communs » ne requièrent pas forcément de diplôme ni d’expérience préalable. En outre, dans ce secteur, note le site spécialisé, « il n’est pas rare d’être nourri, logé et blanchi » !
Les grands sites recruteurs
Le site étudiant.gouv.fr propose lui aussi quelques autres pistes à explorer pour trouver un job d’été, plus institutionnelles. Selon le site gouvernemental, il ne faut pas hésiter à « utiliser les services gratuits et les structures dédiées qui peuvent vous aider dans vos recherches ».
Néanmoins, tout commence par des conseils pour rédiger son CV ou sa lettre de motivation : valoriser les stages effectués, mettre en avant ses engagements associatifs, exploiter ses goûts ou ses talents artistiques et sportifs…
Au-delà de cette démarche préalable, etudiant.gouv.fr donne des pistes concrètes, à commencer par :
- le site Jobaviz, site internet des CROUS dédié aux jobs étudiants où « des employeurs y déposent quotidiennement leurs offres » ;
- le site dédié aux jobs d’été du CIDJ (Centre d'information et de documentation jeunesse) qui permet de trouver, outre des conseils, des offres d'emploi et une carte interactive permettant « de repérer les opérations jobs d'été organisées près de chez vous » ;
- le site national 1jeune1solution où l’on peut trouver « des milliers de jobs étudiants sélectionnés pour vous par France Travail », avec la possibilité de choisir ses secteurs d’activité.
Le site propose pour conclure une sélection de jobs liés aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 :
- des emplois à pourvoir dans les métiers de l'hôtellerie et de la restauration, sur un site spécialisé, « afin d'accueillir, de nourrir les athlètes, visiteurs et amoureux de grands événements » ;
- le recrutement, par la RATP, « de 600 agents de station en vue de l'été », avec des opérations de job dating.
Sur le même sujet
- L'étude de l'INSEEhttps://www.insee.fr/fr/statistiques/7927621
- Les pistes de l'Etudianthttps://www.letudiant.fr/jobsstages/les-jobs-dete-des-secteurs-recrutent-des-jeunes-sans-experience.html
- Les conseils du site etudiant.gouv.frhttps://www.etudiant.gouv.fr/fr/quelques-pistes-pour-trouver-un-job-d-ete-2381