Rue de Paris, temps de pluie - Gustave Caillebotte
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Top 10 des expositions d’automne incontournables

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Après un été largement dédié au sport olympique, l’automne est la saison où, en France, les loisirs deviennent plus culturels, où la curiosité semble aller davantage vers l’art. C’est en tout cas le moment, à Paris et dans le pays tout entier, où les musées ouvrent grand leur porte pour proposer de nouvelles expositions qui font découvrir ou redécouvrir des artistes et des œuvres. Du Musée d’Orsay au Centre Pompidou, en passant par le Mucem à Marseille ou le Louvre-Lens, les expositions rivalisent d’ingéniosité pour donnent envie de voir et de comprendre le monde. Tour d’horizon de ces 10 rendez-vous emblématiques de la rentrée culturelle.

« La rentrée culturelle s’annonce riche et diverse ». C’est aussi l’opinion du site officiel du tourisme hexagonal, Explore France, qui donne sa propre liste d’expositions à ne pas manquer. Même démarche pour France Info, radio publique d'information, qui recense les « expositions incontournables à voir cet automne ». Car, avec la fin de la période olympique, la saison des expositions est bel et bien ouverte !

 

Un homme, une œuvre au Musée d’Orsay

Plutôt thématiques, les expositions de cet automne s’inclinent toutefois devant la grande rétrospective consacré par le Musée d’Orsay, musée du XIXe siècle et des Impressionnistes, à Gustave Caillebotte, l’un des peintres les moins connus du mouvement impressionniste.

 

 

Jusqu’au 19 janvier 2025, sont exposés ses tableaux les plus importants, ses pastels, ses dessins mais aussi des photos et des documents sur l’artiste et son époque. L’exposition intitulée Peindre les hommes, regroupe les  chefs d’œuvres de ce maître de l'impressionnisme qui s’est largement inspiré de « figures masculines », l’ouvrier, le sportif, l’homme urbain, dans une « volonté de produire un art vrai et neuf »

 

L’art en exil au musée Louvre-Lens 

Exils - Regard d’artistes, c’est sous ce titre que le musée du Louvre à Lens (département du Pas-de-Calais) pose trois questions essentielles : « Que fait l’exil à la création ? Quelle forme la création lui donne-t-il ? L’exil rend-il la création différente, singulière ? ». L’exil est une expérience commune à nombre d’artistes des XIXe et XXe siècles en raison de la multiplication des conflits.

 

 

L’exposition, ouverte jusqu’au 20 janvier prochain, et riche de près de 200 œuvres, interroge ainsi les liens entre création et sentiment d’exil ou exil réel. Nombreux sont en effet les artistes qui ont connu l’exil, fictif ou réel, pour un temps ou pour la vie. Les œuvres exposées (Jacques-Louis David, Gustave Courbet, Marc Chagall ou encore Yan Pei-Ming) sont le fait d’artistes qui « ont su conjurer l’aléa de l’exil à travers leurs créations ».

 

Une autre réalité au Centre Pompidou

Surréalisme, titrée sobrement et laconiquement, cette nouvelle exposition du Centre Pompidou-Beaubourg propose, jusqu’au 13 janvier 2025, d’effectuer « une plongée inédite dans l’exceptionnelle effervescence créative du mouvement surréaliste ».

 

 

Né en 1924 avec la publication du Manifeste fondateur d'André Breton, le surréalisme est ici mis en scène sous la forme d’un labyrinthe associant peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires. Tous les artistes emblématiques du mouvement (Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró, Dora Maar…) sont présents autour du manuscrit original du Manifeste. L’exposition, à la fois chronologique et thématique, est en effet rythmée par 14 chapitres évoquant les figures littéraires ayant inspiré le mouvement.

 

 

Tous en piste au Mucem de Marseille

« Clowns, pitres et saltimbanques » donnent rendez-vous au Mucem de Marseille (à partir de 4 décembre) pour une grande exposition sur l’art du cirque, une exposition pas comme les autres où la metteuse en scène Macha Makeïeff invite le public à entrer à l’intérieur d’une scène imaginaire pour « un récit sensible entre fragilité et fantaisie ».

Sur la grande piste de cette exposition-spectacle, « on déambule, on rêve, on se frotte au réel. Ici, les humbles choses foraines et les œuvres de grands artistes se combinent avec fantaisie ». Depuis les Ballets russes jusqu’à une acrobate de Niki de Saint Phalle, seront visibles des œuvres de cinéastes et de grands peintres (Ingmar Bergman, Robert Bresson, Marc Chagall, Charlie Chaplin ou encore Pablo Picasso).

 

Sous les ors des Ming au Musée Guimet à Paris

Inscrite dans le cadre de l’Année franco-chinoise du tourisme culturel qui a pour but de « fait briller la culture chinoise en France », une exposition au musée Guimet à Paris, le Musée national des arts asiatiques, met en scène jusqu’au 13 janvier une exposition plus particulièrement consacrée à « l’or des Ming ».

 

 

Dès la haute antiquité, « l’or est considéré en Chine comme un symbole de richesse et de statut social ». Et, sous la dynastie des Ming (1368-1644), l’orfèvrerie atteindra « un luxe et une délicatesse inégalés ». C’est ce témoignage de l’âge d’or de la civilisation chinoise que propose le Musée Guimet possédant d’ailleurs l’une des plus remarquables collections chinoises de l’Occident, réunissant plus de 20 000 objets couvrant sept millénaires d’art et de création.

 

L’accueil de l’autre à la Biennale de Lyon

La Biennale de Lyon, qui fait partie des cinq biennales internationales majeures dans le domaine de l’art contemporain, se réinvente pour sa 17e édition qui se tient jusqu’au 5 janvier 2025.

 

 

Intitulée Les voix des fleuves - Crossing the water, cette nouvelle édition invite de nombreux artistes contemporains « à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement ». Pour ce projet, les expositions présentées prennent appui sur la géographie naturelle et humaine du territoire, comme sur l’esprit des nouveaux lieux de la Biennale. Autant de lieux qui « sont traversés par la question des relations et de l’accueil de l’autre », sur l’hospitalité et l’altérité.

 

Un voyage immersif en Gaule à l’Atelier des lumières de Paris

Pour clore l’année anniversaire des 65 ans d’Astérix, le célèbre Gaulois, il convient de finir en beauté, en se plongeant dans une exposition immersive à l’Atelier des Lumières à Paris, ouverte jusqu’au 5 janvier 2025.

 

 

Cette création unique conçue spécialement pour le lieu, qui est le premier centre d’art numérique à Paris, propose d’accompagner « les irréductibles Gaulois » dans une quête inédite. Le public est en effet convié à partir à la recherche du druide Panoramix, capturé par Jules César. « Des plaines verdoyantes de la Gaule aux décors arides de l’Hispanie, en passant par les terres brumeuses de la Grande-Bretagne et les pyramides d’Égypte », Astérix et Obélix braveront déserts et tempêtes pour le retrouver grâce aux spectateurs qui les suivront dans tous leurs déplacements !

 

Une traversée poétique avec le Petit Prince au Bassin des lumières de Bordeaux

Autre exposition immersive, celle que propose le Bassin des lumières à Bordeaux, jusqu’au 31 décembre. Le Petit Prince, le conte d’Antoine de Saint-Exupéry, l’œuvre  française la plus lue au monde, est ainsi mis en scène sous une forme originale, poétique et magique. 

 

 

Cette exposition immersive invite en effet le public à découvrir ou redécouvrir Le Petit Prince sous un nouvel angle. Les aquarelles et les mots de Saint-Exupéry y prennent vie sur les sols et les murs, transportant le spectateur « dans un monde où l’imaginaire n’a pas de limite ». Les roses, les renards et les serpents parlent, voyageant de désert en prairie, de planète en planète, là où « ni le temps ni l’espace ne semblent avoir d’emprise ».

 

Chez les zombis au musée du Quai Branly-Jacques Chirac

C’est un tout autre voyage que propose le Musée du Quai Branly avec une exposition, ouverte jusqu’au 16 février 2025, qui « dévoile les fantasmes, croyances et craintes nichés derrière la figure du non-mort le plus célèbre au monde ».

 

 

Intitulée Zombis, la mort n'est pas une fin, cette exposition transporte le public en Haïti sur les traces d'un véritable mythe. Le mot zombi, d’origine africaine, désigne un esprit ou le fantôme d'un mort, mais sa signification « évolue considérablement en traversant l'Atlantique lors de la traite des esclaves, portée par la combinaison des croyances traditionnelles africaines, caribéennes et catholiques ». Car c’est en Haïti que « la figure du zombi prend forme en marge de la culture vaudou ». Entre savoir et fiction, l'exposition donne ainsi à voir « les réalités qui se cachent derrière la peur de cet iconique non-mort ».

 

 

Au cœur de la Guerre de Troie au musée de la Romanité à Nîmes

Jusqu’au 5 janvier 2025, le Musée de la Romanité de Nîmes entraîne tous les publics, petits et grands, au cœur de l’épopée de la Guerre de Troie, sur les pas d’Achille, le célèbre héros de l’Iliade d’Homère.

 

 

Achille, héros légendaire de la mythologie grecque « devenu célèbre pour sa bravoure et sa vaillance lors de la guerre de Troie », est en effet le protagoniste de cette grande exposition, présentant plus de 100 œuvres exceptionnelles dont une fresque numérique monumentale unique, qui retrace l’itinéraire du héros à travers « les épisodes marquants de sa vie, de sa naissance jusqu’aux remparts de Troie, en passant par sa fuite sur l’île de Skyros, et enfin sa mort provoquée par une flèche tirée dans le talon ».

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Publié le : 07/11/2024 à 15:57
Mis à jour le : 07/11/2024 à 17:08
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