Etudiant sportif
© France Universités - Université de Haute-Alsace

Paris 2024 : des étudiantes et des étudiants en compétition

Tout public

A quelques jours de l’ouverture officielle des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le ministère de l'enseignement supérieur et France Universités saluent les étudiants français qui s’apprêtent à concourir aux JO. De nombreux étudiants issus des universités, ayant pour la plupart le statut de sportif de haut niveau, participent à ces jeux dans de nombreuses disciplines. Parmi les universités impliquées dans la compétition, Grenoble Alpes et Sorbonne Université comptent plus d’une dizaine étudiants ou d’alumni qui peuvent décrocher une médaille dans leur discipline !

Près d'1/3 des athlètes français sélectionnés pour les Jeux sont étudiants. Selon le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, « la délégation française comptera 875 athlètes, dont 261 se déclarent étudiantes et étudiants et bénéficient du statut de sportif de haut niveau ». Cette forte représentation des étudiants parmi les athlètes est favorisée en France par l'articulation entre la formation et la pratique sportive pour les étudiants sportifs de hauts niveau.  

Les étudiants sportifs de haut niveau bénéficient en effet de différents aménagements dans leurs études, par exemple une réorganisation de l’emploi du temps, une dispense d’assiduité à certains cours, un aménagement des examens, des cours en ligne. Dans ce cadre, ils peuvent aussi obtenir un soutien pédagogique et un suivi par un « référent sport de haut niveau », qui peut se doubler d’un tutorat par un autre étudiant. Des aides complémentaires spécifiques peuvent également être apportées : aides à l’hébergement, contrôle médical et suivi diététique, mise à disposition de locaux sportifs, prêt de matériel…

 

 

Le sport de haut niveau participe au rayonnement de la Nation et à la promotion des valeurs du sport. 

 

Pour être reconnu sportif de haut niveau (SHN), il faut figurer sur les listes que publie chaque année le ministère concerné permettant d’identifier les sportifs capables d’assurer des « résultats dans les compétitions internationales de référence ». L’inscription sur ces listes, qui prend en compte « la corrélation performances/médaillabilité », donne accès aux filières permettant de conjuguer sports et études dans des conditions optimales. Ces filières s’articulent au niveau de chaque discipline sportive autour de deux réseaux, les Pôles France et les Pôles Espoir.

 

Deux universités proches du podium

C’est parmi les Pôles France, qui comptent environ 3000 jeunes athlètes, que l’on retrouve les sportifs pouvant prétendre à remporter des épreuves sportives internationales. Ce sont ainsi treize athlètes, huit étudiantes et étudiants, et cinq alumni français de Sorbonne Université qui vont vivre l'aventure olympique. Treize jeunes sportifs, écrit le site de l’université, qui « ont l'immense mérite d'avoir poursuivi des études supérieures tout en pratiquant leur passion au plus haut niveau ». Parmi ceux-ci, on recense des archers, des judokas, des pongistes, des escrimeurs, des nageurs… Tous sont soutenus par Sorbonne Université qui encadre les sportifs de haut niveau depuis 1988. Dans cet établissement, le dispositif SHN concerne en moyenne 35 athlètes chaque année qui suivent leurs études en partenariat avec l’INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance). La réussite de cette démarche, souligne Sorbonne Université, « est due à l’implication quotidienne de la communauté : départements de formation pour les aménagements horaires, corps enseignant pour les aides pédagogiques et camarades étudiants pour le partage de cours et l’entraide ».

 

 

Même démarche à l’Université Grenoble-Alpes (UGA) qui compte 12 sportives et sportifs de haut niveau qui « seront sur les pistes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ». En 2022, précise l’UGA, 33 étudiantes, étudiants et jeunes diplômés de l’UGA avaient participé aux Jeux olympiques et paralympiques de Pékin. Deux ans plus tard, « l’aventure se poursuit à Paris avec une olympiade historique à domicile ». Parmi les 600 étudiants sportifs de haut niveau accueillis dans toutes les filières d’études de l’université, 12 ont ainsi été sélectionnés dans différentes disciplines : escalade, aviron, escrime, trampoline, natation, pentathlon… Deux sportifs concourent également pour les jeux paralympiques, para natation et para cyclisme. A noter enfin la présence d’un étudiant international, Faysal Sawadogo, membre de l’équipe du Burkina Faso de taekwondo et étudiant en master 1 Économie du développement à l’UGA.

 

 

D’autres établissements sur la ligne de départ

Même s’ils sont moins nombreux, d’autres établissements encouragent leurs athlètes. Sans que ce soit exhaustif, France Universités recense plusieurs initiatives olympiennes réalisées par les établissements. Ainsi, à l’Université Paris 8, qui « accorde une importance toute particulière au sport et valorise l’engagement, le dévouement et la détermination des champions inscrits dans ses formations », quatre athlètes sont sélectionnés pour représenter la France, trois en water-polo et une en lutte.

C’est aussi le cas de l’Université Gustave Eiffel qui compte trois sportifs en compétition (kayak, canoë slalom et para canoë) ainsi que « la plus jeune arbitre en pentathlon moderne ». A l’Université de Nantes, on compte notamment une championne d’Europe de 400m haies qui se prépare pour les JO. A l’Université Toulouse Capitole, c’est une étudiante et sportive de haut niveau qui s’apprête à participer aux JO de Paris 2024 (rugby à 7) et pas moins de six alumni qui vont concourir dans des disciplines variées (athlétisme, canoë, rugby fauteuil et para tir), ainsi qu’Antoine Dupont, joueur international de rugby, qui concourra en rugby à 7 et qui a suivi des cours en management du sport à la Toulouse School of Management, une composante de l’Université Toulouse Capitole. A l’Université Paris Cité enfin, une sportive de haut niveau va participer aux épreuves de tir à l’arc.

 

 

Bref, constate France Universités, « à l’approche des jeux, l’engouement grandit pour nos sportifs de haut niveau ». Et de conclure : « Nous souhaitons le meilleur à nos athlètes : plaisir et performance »

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Publié le : 24/07/2024 à 09:43
Mis à jour le : 24/07/2024 à 11:01
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