Chiffres-clés : l’importance de la recherche en France

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La France consacre 49,5 milliards d’euros à la recherche, soit 2,22 % de son PIB. Cela lui permet d’affirmer ainsi son ambition, notamment internationale, et d’attirer chaque année de talentueux chercheurs venus du monde entier.

Les acteurs de la recherche en France

Professeurs, chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels d’appui, plus de 431 100 personnes font vivre la recherche en France. Ils mènent leurs travaux au sein des universités, des grandes écoles, des organismes publics et des entreprises françaises.

La France compte près de 267 000 directeurs de recherche, professeurs, maîtres de conférences, chargés de recherche ou chercheurs en entreprise. 26% d'entre eux sont des femmes. 40 % d’entre eux occupent un poste dans le secteur public et 60 % sont salariés dans le privé. Leurs travaux sont publiés dans les revues scientifiques mondiales les plus reconnues et affichent le quatrième indice d’impact le plus fort au monde.

Des établissements publics dédiés à la recherche

En France, la recherche s’organise au sein des universités et des organismes de recherche publics que sont, entre autres, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) ou l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Ces institutions publiques sont très prestigieuses. Le CNRS est par exemple le premier organisme de recherche au monde en nombre de publications scientifiques.

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excellence et renommée internationale

De nombreuses distinctions internationales

Saluée dans le monde entier, la recherche française compte dans ses rangs de nombreux prix Nobel. Parmi les plus récents, on trouve Esther Duflo (économie) en 2019, Gérard Mourou (physique) en 2018, Jean-Pierre Sauvage (chimie) en 2016, Patrick Modiano (littérature) et Jean Tirole (économie) en 2014 ou encore Serge Haroche (physique) en 2012. Au total, 65 prix Nobel sont français, ce qui place la France au quatrième rang du palmarès.

Coté mathématiques, près d’un tiers des médaillés Fields sont issus de laboratoires français, dont 10 de celui de l’École normale supérieure (ENS). La France est la deuxième nation en nombre de médailles, derrière les États-Unis. Les dernières médailles en date sont celles de Ngo Bao Chau et Cédric Villani en 2010 et d’Artur Avila en 2014.

La recherche française ouverte sur le monde

La recherche ne connaît ni frontière, ni de nationalité : 41 % des inscrits dans les écoles doctorales françaises sont étrangers et 54 % des publications scientifiques françaises sont le résultat d’une collaboration internationale. Pour assurer cette mixité des équipes de recherche françaises, le CNRS recrute environ 30 % de chercheurs étrangers chaque année depuis 2010. Comme le CNRS, de nombreux centres de recherche français publient régulièrement des postes spécifiques pour les étrangers et invitent des enseignants venus des quatre coins du monde.

Autre exemple, de nombreuses réussites françaises sont issues de recherches internationales : le mathématicien vietnamien Ngo Bao Chau, lauréat de la médaille Fields en 2010, comme Cédric Villani, a suivi un Master et effectué son doctorat en France.

Profitez vous aussi de l’excellence de la recherche française pour y poursuivre vos travaux. Le président de la République, Emmanuel Macron, a lancé le 8 juin 2017 un appel aux chercheurs du monde entier qui souhaitent développer des travaux sur le climat pour les inviter à rejoindre la France. Pour tout savoir sur cet appel et vous y inscrire, rendez-vous sur le site Make Our Planet Great Again.

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